Il y a 10 ans, Nekto se fixait comme objectif une réduction de 50% de ses émissions de CO2 pour 2020.

A ce jour, Nekto a déjà réussi à les baisser de 45% et ce grâce à de gros investissements consacrés au sein de l’entreprise. En effet, depuis 2005, l’entreprise a fait installer sur son site à Neufvilles des panneaux photovoltaïques, des citernes d’eau de pluie, un système de cogénération, un récupérateur de chaleur et autres solutions innovantes dans le but de diminuer au maximum son impact sur l’environnement.

"Il nous reste donc encore 5% de consommations énergétiques à épargner pour réussir notre pari. L’entreprise compte à présent sur la collaboration de ses travailleurs, de TOUS ses travailleurs" explique la responsable environnement, Maud Lambillotte.

En effet, pour y arriver, Nekto a décidé de conscientiser l’ensemble de son personnel à la problématique des gaspillages d’énergie (des lampes allumées alors que le local est vide, des fenêtres ou des portes ouvertes alors que les radiateurs chauffent…). Certaines (mauvaises) habitudes parfois bien ancrées dans notre vie quotidienne, à la maison ou au boulot, et qui peuvent peser lourd dans l’empreinte environnementale de chacun.

De janvier à fin mars, tous les travailleurs de Nekto ont été sensibilisés par petits groupes aux dépenses énergétiques. Après une courte formation théorique (quelle quantité d’énergie est dépensée ? pour quel coût ?), les travailleurs sont partis à une sorte de chasse aux gaspis dans leur environnement de travail. Un jeu de piste qui a porté rapidement ses fruits. Plusieurs pertes de chaleur ou de problèmes d’éclairage repérés ont fait l’objet d’une intervention immédiate des équipes de menuiserie ou de maintenance. D’autres problèmes démasqués et qui réclament un travail plus en profondeur seront traités le plus rapidement possible.

Maud est ravie du retour des travailleurs au sujet de la formation : "Les travailleurs se montrent super enthousiastes surtout quand on fait le tour de leurs locaux de travail. Ils nous montrent ce qu’il faudrait changer ici ou là. Et depuis la formation, ils se montrent beaucoup plus attentifs aux gaspillages d’énergie. Quand ils quittent les locaux, ils éteignent les lumières et même parfois les multiprises dans les bureaux, ce qui n’arrange pas toujours le responsable de la section… !" ajoute Maud amusée.